L’être humain est grégaire.

Il est maintenant scientifiquement avéré que cette caractéristique est codée dans nos gènes. Dès lors, il est assez intuitif d’envisager une forme de thérapie en groupe, qui renvoie à tous les groupes humains de notre existence : Famille d’origine, collatérale et descendante, classes scolaires, cercles d’amis, groupes d’activités sociales, communautés de tous genres, équipes sportives et professionnelles, entreprises, associations, partis, nations, civilisations…

Mais au-delà de cette analogie, en quoi être en groupe peut-il favoriser la thérapie ? Comment utiliser les effets du groupe sur l’individu, et vice-versa, pour accompagner des personnes à s’autonomiser et se rapprocher d’une vie meilleure pour chacune et chacun, selon ses critères et ses valeurs, d’une manière qui s’harmonise avec l’existence collective ?
Quelle est la portée de la thérapie de groupe, quels en sont les écueils et les limites ? Que doit savoir un thérapeute, que doit-il apprendre et intégrer pour qu’une thérapie de groupe soit davantage qu’une séquence de thérapies individuelles menées en présence d’autrui ?

A la confluence des différentes sciences humaines qui ont trouvé leurs sources à Palo Alto à partir des années 50, ce cycle de formation se vit en permanence à deux niveaux au moins : celui de l’apprentissage de notions théoriques, et celui de l’expérimentation, de la modélisation et de l’intégration. L’animateur utilise en effet au travers de sa démarche pédagogique les mêmes présupposés, les mêmes outils, les mêmes attitudes internes et externes, les mêmes ressorts que ceux utilisés dans sa pratique de thérapeute de groupe. Le cursus est complété par des séance d’observation clinique de groupes de thérapie en situation réelle.